Les prédateurs carnivores n'étant arrivé;
dans cette île qu'avec la colonisation des colons européens,
le sol de Nouvelle-Guinée fut longtemps aussi sûr que
les arbres.
Les oiseaux purent développer des moeurs terrestres et,
à l'arrivée de l'homme, des espèces
géantes aptères y vivaient : le Dinornis maximus,
ancêtre des kiwis actuellement disparu, devait mesurer plus
de 4,50 mètres de haut.
Emblème de la Nouvelle-Zealande, totalement
protégé; par la loi, le kiwi reste pourtant très
menacé par l'extension des activités humaines.
Il a beaucoup souffert de l'introduction, au milieu du 19e
siècle, de prédateurs comme les félins et les
mustélidés. Il a également souffert du déboisement
intensif.
Même si les grandes espèces de kiwis (Apteryx australis et Apteryx haastii) voient leur habitat reculer, leur survie n'est pas vraiment menacée. Quelques populations arrivent à survivre dans des biotopes transformés en grandes réserves forestières.
En revanche, l'espèce la plus vulnérable, le petit kiwi tacheté (Apteryx owenii) aurait disparu sans l'introduction réussie de quelques individus dans la petite île de Kapiti. Il y réside maintenant la seule population viable de l'espèce, soit seulement 1 000 oiseaux environ.
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